Fellini et son Huit et demi sont dans un bateau, passés à la moulinette de Broadway et au rouleau compresseur d'Hollywood : que reste-t-il après deux heures d’un spectacle neuneu dont le charme et la subtilité seraient équivalents à ceux d’un pachyderme...
Lire la suiteQui veut la peau de Roger Rabbit
De l’art animé 4/7 - Animation et prises de vues réelles [Critique rédigée par Stebbins] Spielberg et Zemeckis vous présentent leur show lapin ! L a décennie 80 fut, incontestablement, la décennie du rêve américain, des rêves américains, du cinéma populaire...
Lire la suiteLes moissons du ciel
En 1916, Bill, ouvrier dans une fonderie, sa petite amie Abby et sa sœur Linda, quittent Chicago pour faire les moissons au Texas. Le riche propriétaire des terrains, atteint d’une maladie incurable, s’éprend d’Abby. Bill, se faisant passer pour son frère,...
Lire la suiteToy story 3
Bon, ça commence à bien faire maintenant, ça devient vraiment lassant, cette perfection assommante à chaque merveille balancée à nos mirettes ébahies. À deux ou trois exceptions près (Cars, Wall-E), toutes les œuvres à pixels du studio californien sont...
Lire la suiteDog pound
Trois courtes et intenses scènes d’introduction (la première rappelle celle de Kids), trois personnages à la marge, adolescents délinquants (deal de stupéfiants, vol de voiture, violence sur officier) qui passent directement par la case "pénitencier pour...
Lire la suiteL'agence tous risques
Dans ce monde cruel qu’est l’adaptation cinématographique d’une série télé, ressortir des vieux cartons L’agence tous risques, série bon enfant mais pas franchement inoubliable à part son générique culte, avait tout de la sale blague marketing plombée...
Lire la suiteLes mains libres
Barbara réalise des films, elle en réalise un dans le milieu carcéral avec des détenus qui se livrent à elle, ces confidences servant à l’écriture de leur scénario, de leur projet à tous (faire du cinéma, faire entendre leur parole de prisonniers). Parmi...
Lire la suiteTournée
Des pseudos étranges et qui pétillent, éclatent comme des bulles, Mimi de Meaux, Dirty Martini, Kitten on the keys, des frous-frous, des boas et des faux cils, des Vénus stéatopyges inscrites dans une tradition toute fellinienne, grandes gueules, hors...
Lire la suiteÇa commence par la fin
Elle et lui, ou lui et elle, ou plutôt eux, eux qui se sont aimés, eux qui se chamaillent encore, se rabibochent comme ils peuvent, se jetteront par la fenêtre ou baisaient dans les toilettes des bars parisiens, avant. Eux qui, d’un soir aux aurores longtemps...
Lire la suiteSex and the city 2
Non, non, non et NON ! Allez, je vais faire le vieux pisse-froid aux grands airs affligés qui, plutôt que se révolter contre la marée noire gigantesque en Amérique ou évoquer le combat d’Irom Sharmila Chanu, va geindre sans honte face à ce cauchemar surgriffé...
Lire la suiteInglourious basterds
L’art du verbiage chez Tarantino et son intérêt pour la podologie féminine ont toujours été ses marques de fabrique les plus identifiables, et celle aussi (surtout) d’être une espèce d’ultimate geek qui ne s’arrête jamais de blablater sur le cinéma, le...
Lire la suiteUlysse 31
De l'art animé 3/7 - Série Dans un presque même genre que Les mystérieuses cités d’or (aventures fictionnelles entremêlées à une époque ancienne ou à la mythologie), Ulysse 31 a, en 26 épisodes, dépoussiéré les vieilles leçons d’histoire en insufflant...
Lire la suitePrince of Persia : Les sables du temps
Ce vieux filou de Jerry Bruckheimer, sentant le vent tourner avec sa combine plus vraiment juteuse qu’est Pirates des Caraïbes, a décidé d’exploiter une toute nouvelle franchise à fric pour les dix prochaines années à venir : Prince of Persia. Adapté...
Lire la suiteTrue blood
"God hates fangs" (Dieu hait les crocs), la sentence est visible dès le générique country et très réussi de True blood (sur l’entraînant Bad things de Jace Everett) ; et rappelle, à une lettre près, le "God hates fags" (Dieu hait les pédés), "sainte"...
Lire la suiteL'élite de Brooklyn
C’est l’histoire de trois flics, trois parcours en creux et sans gloire, sans rien d’héroïque, différents chacun dans l’adversité et les démons intérieurs (alcool, apathie, crise d’identité, tentation de dépasser les limites…). C’est que L’élite de Brooklyn...
Lire la suiteFestival "Silence, on court !"
Oubliez donc ce vieux machin qu’est le Festival de Cannes. Cette année, the place to be en mai, c’est au Festival "Silence, on court !". Pour sa 3e édition (du 11 au 14 mai, entrée libre), ce jeune festival a pour ambition de promouvoir le jeune cinéma...
Lire la suiteThe brown bunny
Autant évoquer, se débarrasser tout de suite de ce pour quoi le film de Vincent Gallo est si réputé et fit scandale lors du Festival de Cannes en 2003 : la fameuse scène de fellation non simulée de Chloë Sevigny sur Gallo himself, aboutissement de l’être...
Lire la suiteShutter island
Est-ce parce que, de toute part, on m’a mis la pression pendant des semaines et des semaines, au bureau, avec les amis, en soirée, du style "QUOI ?! T’as toujours pas vu Shutter island, toi le cinéphile, enfin soi-disant cinéphile parce que là pour le...
Lire la suiteCendrillon
De l’art animé 2/7 - Disney [Critique rédigée par Palilia ] W alt Disney s'est servi du conte Cendrillon ou la petite pantoufle de verre de Perrault pour en faire un dessin animé sorti sur les écrans en 1950 et il a eu bien raison car, dans la version...
Lire la suiteLa comtesse
Les folklores et les mythes sur la sombre destinée de la comtesse Erzsébet Báthory ont, longtemps, flatté et excité les esprits les plus retors : jeunes vierges torturées, bains d’hémoglobine, jeunesse éternelle, sadisme et vampirisme. C’est Walerian...
Lire la suiteNuits d'ivresse printanière
À vouloir résumer, en quelques mots, le scénario du nouveau film de Lou Ye, la certitude d’un mélo moderne et complexe transparaît alors plus sûrement que celle de deux corps qui s’enlacent, souvent, à la faveur des pénombres clandestines. Et celle aussi...
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